Paroles d’Harmonio !!!
Publié le 3 juin 2016 par admin4489
Franc-maçonnerie : parole de l’Apprenti.
La Franc -maçonnerie est une institution ayant pour but la fraternité, la tolérance, le perfectionnement de l’être humain, le progrès de l’humanité.
Au cours de sa vie, lorsque limité par sa propre démarche, l’on éprouve le besoin d’une recherche spirituelle partagée et approfondie en dehors de toute religion, quand le désir de réflexion, de questionnement sur la société et l’humanité devient nécessaire, rejoindre la Franc-maçonnerie constitue une alternative positive. L’initiation offre à ses membres à travers un travail personnel, un rituel, des outils et des symboles, la possibilité de découvrir de nouveaux domaines de réflexion et d’action envers cette humanité.
La démarche initiatique qui caractérise notre institution, marque une volonté de progression intellectuelle, morale et spirituelle. L’amélioration des connaissances de l’individu, l’ouverture aux autres, vers plus d’humanisme et en toute liberté de conscience, l’élévation de soi, contribuent à donner un sens à sa vie.
Se retrouver, s’étudier en profondeur, seul ou accompagné, permet d’aborder certains sujets que l’on ignore dans sa vie quotidienne, familiale et professionnelle.
La tolérance, la liberté de pensée, l’absence de tout dogme, l’acceptation des différences sont les bases de la Franc-maçonnerie.
Notre Loge “Harmonio” regroupe des hommes et des femmes de conditions sociales variées et d’horizons divers.
La simplicité des rapports humains au sein de notre association donne le départ d’une forte fraternité. Chacun d’entre nous forme un élément constitutif d’un groupe chaleureux d’écoute et de partage œuvrant pour le même idéal. Travaillant tous unis à la construction d’un monde meilleur, chaque élément de ce groupe produit un profond travail intérieur, tente de se connaître, de cerner ses faiblesses afin de s’améliorer et de transmettre à son entourage les valeurs acquises ; croire en la capacité de l’être humain à se dépasser.
Nos rencontres périodiques au sein de nos Ateliers (ou Loges) nous structurent, nous ressourcent, nous amènent vers la connaissance, la recherche de la vérité qui sont les guides qui accompagneront le Franc-maçon sur son chemin de liberté.
Franc-maçonnerie : parole du Compagnon.
Ce Monde va vite, vit vite. Et nous recevons de lui un flot continu, chaotique d’informations incomplètes, non classées, non vérifiées. Et, quoique nous en pensions, nous, êtres humains, citoyens, sommes forcément engagés en ce monde, engagés par lui et obligés ainsi de choisir, de juger et puis d’agir et de subir.
Les Francs-maçons sont ces hommes et femmes qui, « dans ce tohu-bohu plus triomphant » s’arrêtent et se rassemblent à quelques dizaines pour se demander ensemble : « Que penser ? Que faire ? ».
« S’arrêter » « se rassembler » et « se demander » ont pour eux un sens très particulier, très précis.
Celui qui intéressé, mais aussi – pourquoi ne pas le reconnaître – intrigué par ce qu’il a lu, entendu ou vu des Francs-Maçons « frappera à la porte du Temple » selon la formule consacrée, ne manquera pas d’être impressionné, passé la première étape de son acceptation en Franc-maçonnerie, par ce qui en restera l’événement fondateur : une « Tenue ».
La «Tenue», rencontre maçonnique, se passe dans un immeuble qui ressemble à n’importe quel autre. Mais tout y été conçu pour amener ceux qui y entrent à la tranquillité, au calme. A la sérénité peut-être. La façon d’y entrer elle-même, par sa solennité et sa dignité, sont là pour que chacun se rassemble déjà en lui-même et s’apprête à se rassembler avec ses Frères et Sœurs Francs-maçons. Le rite, le rite maçonnique est là, déjà là, déjà à l’œuvre pour la paix des cœurs et celle des esprits.
C’est au rythme de ce même rite que se déroule ensuite la « Tenue ». Pendant près de deux ans «l’Apprenti » écoutera en silence la parole de ses Frères et Sœurs, parole consacrée essentiellement à l’examen puis à la discussion de telle ou telle question, en général sociétale et philosophique, que les Francs-maçons ci-réunis auront jugée importante. Et si le terme «Tenue» est utilisé c’est bien parce qu’il s’agit d’une réunion très particulière : le rite là aussi intervient qui pacifie les débats, les idées et les hommes ; le rite mais aussi les « outils », « les symboles » que les Francs-maçons utilisent et apprennent à utiliser pour essayer de comprendre ce monde, autrui et eux-mêmes. Compréhension seulement ? Non : comprendre d’abord et agir ensuite sur ce monde, autrui et eux-mêmes.
Ensuite, devenu familier de ce que sont pour le Franc-maçon l’écoute et la parole, viendra le temps pour lui de participer pleinement à la construction du questionnement commun.
Franc-maçonnerie : parole du Maître.
L’évolution de notre société, les problèmes rencontrés, de régulation économique ou de développement durable, nous incitent à penser que nous manquons de perspective, de sens, au regard des valeurs humanistes que nous essayons de faire vivre au quotidien. Ce qui nous invite à nous poser la question de notre participation à ce débat, tenter de contribuer à fournir les outils susceptibles de redonner du sens.
Comment la Franc-maçonnerie peut participer à la construction d’un homme nouveau, libre et engagé, qui tient solidement et avec maîtrise le fil qui le relie aux autres et au monde, connecté avec son histoire, son passé, son environnement, avec tous ces éléments qui lui renvoient une image dans laquelle il se reconnaît et qui donnent un sens à sa vie.
Dans tout objet réside deux sens, celui qui est premier et évident que lui confère l’usage courant et celui que lui attribue la symbolique collective ou individuelle.
Une pensée symbolique est une pensée pour laquelle une chose peut être “autre chose”. C’est à cause de cette capacité que nous pouvons parler, écrire, dessiner, que nous nous arrêtons aux feux rouges, qu’une fleur peut vouloir dire je t’aime et que les humains peuvent accepter de se faire tuer pour un morceau d’étoffe. C’est sur ce mode de pensée que repose la possibilité du langage, de la poésie, de l’art, comme c’est également cette capacité du symbole de signifier autre chose qui, poussé à la limite, permet à l’esprit humain de rendre compte de son expérience du sacré. C’est avec des mots de tous les jours mais chargés de signification symbolique que les humains ont tenté, de tout temps, de dire leur expérience du « tout autre », du sacré.
Le symbole et le sacré qui sont omniprésents dans et autour de nos Travaux en Loge ne seraient ils pas également une des clés pour ré-enchanter le monde ? Comment pouvons nous les mettre en œuvre pour atteindre cet objectif ambitieux, cet idéal, cette utopie.
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